convalescence

Vendredi 21 mai.

Après une nuit sans sommeil, une nouvelle prise de sang m'attend au saut du lit. Petit déjeuner léger : infusion, biscottes.

Deux infirmières arrivent pour me retirer la sonde. Une piqure d'anticoagulant pour éviter une phlébite. J'an aurai une tous les jours pendant une douzaine de jour. Je marque facilement et un bleu apparait à chaque piqure. Elles m'aident à me lever, il n'est pas encore 10 heures, pour me conduire à la salle de bain où je vais faire un brin de toilette. Le ventre est douloureux, ça tire, ça brûle. Elles vont m'enlever le pansements. Ouille ! Pas de bol, j'ai fait une réaction allérgique au sparadrap. Au début de ma cicatrice sur la gauche, sur une petite surface, mince ça brûle.

La perfusion ne sera retirée qu'à l'arrivée des gaz. Leur venu dans l'après-midi est douloureuse. L'infirmière me retire la perfusion. Nouvelle surprise : le pli de mon bras gauche est marqué par un bleu magnifique. Je le trouve joli dans sa forme et sa couleur.

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0608/sa_4152_hysterectomie.htm

http://www.imm.fr/fileadmin/fichiers-redacteur/05-Specialites/pdf/FIP_Gynecologie/conseils_hysterectomie_abdominale.pdf

Depuis, repos, marcher un peu mais pas trop et prendre son mal en patience.

 

jour J

Jeudi 20 mai, jour J. Nouvelle prise de sang de bonne heure, pas de chance, mes veines ne laissent toujours pas faire.

Vers 10 heures, l'infirmière me donne "le cachet," celui qui doit me décontracter. 11 heures, 11h15, 11h20, inutile de dire que "le cachet" n'a aucun effet sur moi. J'ai l'esprit clair et l'angoisse ou dirais-je la trouille me serre douloureusement la poitrine. La panique commence a me gagner.

La vue de ma fenêtre est agréable mais elle n'apaise pas mon angoisse.

Enfin, vers 11h30, "mon chauffeur" me conduit au bloc. Je vais rester encore de longues minutes dans le couloir. Plusieurs infirmiers et infirmières se croisent dans ce petit carré entre l'ascenseur, la salle de réveil et le bloc. Ils me disent bonjour. Seigneur ! Que c'est long ! Pour moi, c'est l'attente qui est une torture.

Enfin, me voilà installée sur la table. L'anesthésiste s'approche pour installer la perfusion. La prise du sang du matin a laissé un joli petit bleu mais après observation, il n'a pas le choix et la pose dans le pli du bras gauche.

Puis... réveil, mauvais coton, sensation peu agréable mais au moins le plus gros est passé. Une pendule au mur indique 17 heures. Je n'aime pas cette sensation au réveil. Je regagne ma chambre vers 17h30 : perfusion et sonde urinaire m'accompagne.

18h30 souper léger: potage, yaourt.

Environ une heure après, nausée, le souper s'achève dans une cuvette. Le chirurgien m'expliquera le lendemain que la morphine cause souvent des vomissements.

La nuit commence. La sage femme passera toute les 3 heures pour prendre ma tension. Elle est trés gentille et nous échangeons quelques mots à chaque fois. En effet, je dors habituellement sur le ventre. J'ignore pourquoi mais coucher sur le dos il m'est très difficile de dormir. Ce sera donc ma première nuit blanche.

Les Emailleurs

Mercredi 19 mai 2010, arrivée à la clinique des émailleurs  18H.

Assez rapidement après mon entrée, le chirurgien me rend visite. Il souhaite savoir si j'ai d'autres questions et m'indique je descendrai au bloc le lendemain matin au alentour de 10 heures.

Viennent ensuite sage femme et infirmière pour un ballet de soin et de questions. Prise de sang, de la tension, verification de l'épilation.

Toute fière de moi, je réponds que tout est bon, je suis allée à l'institut 2 jours avant, donc tout est parfait. Le jeune homme vérifie (en effet une des sage femme est un jeune homme). Dommage ! Cest le maillot intégral que j'aurai dû faire. J'ai donc droit à la tondeuse.

Et, bien entendu, ce n'est pas terminé (en général lorsque je suis hospitalisée, j'ai toujours des petits cadeaux surprises : ici superbe bleu au bras gauche et réaction allérgique à un sparadrap et non coopération de mes veines pour les prises de sang).

Le personnel est charmand, souriant. L'infirmière essai d'abord avec le bras droit. Elle pique, rien, la veine a dû roulé; Elle cherche mais rien à faire. Elle s'excuse. Elle arrive à la fin de son service (19 heures), elle pique depuis 13 heures. Bien, ce n'est pas grave lui dis-je bravement. (Je déteste les prises de sang.) Bras gauche, re belotte, elle touche, tâte, palpe cherche et se lance, ouf c'est bon.

 Diner léger : potage, filet de lieu coulis de poivron, haricots beurre, petit suisse, compote de pommes et pain.

Douche à la bétadine et coucher.